Le projet de loi sur l'étiquetage frontal des aliments et des boissons non alcoolisées a été déposé au Sénat bolivien. Le texte propose les dispositions suivantes :
- Pour mettre en garde contre les excès de sucres, de sodium, de gras saturés, de gras total et de calories.
- Timbres d'avertissement octogonaux noirs avec une bordure blanche et un lettrage blanc.
- Phrase d’avertissement « EXCÈS DE… » pour les nutriments ci-dessus.
- Phrase d’avertissement « CONTIENT DES ÉDULCORANTS, DÉCONSEILLÉ AUX ENFANTS ».
- Avertissement : « CONTIENT DE LA CAFÉINE. DÉCONSEILLÉ AUX ENFANTS ».
- Bien que les profils nutritionnels soient mentionnés, ils ne sont pas précisés dans le règlement. Par conséquent, il pourrait être envisagé, lors de la discussion du projet, d'inclure ceux de l'OPS, ou de laisser au ministère de la Santé le soin d'élaborer les profils nutritionnels nationaux.
- Restrictions sur l’utilisation des allégations sur les produits affichant l’une des phrases d’avertissement sur le panneau avant.
- Restrictions de commercialisation sur l'étiquetage (utilisation de caractères, d'images, etc.).
- Restrictions sur la publicité.
- Jusqu'à présent, les produits exemptés sont le sucre, les huiles végétales, les fruits à coque et le sel de table. Les compléments alimentaires et les aliments destinés à des régimes spéciaux ne sont pas mentionnés. La loi actuelle sur l'étiquetage frontal des emballages, approuvée en Bolivie, n'a pas d'impact sur ces catégories.
- 60 jours pour la publication du règlement correspondant et 6 mois pour l'entrée en vigueur de la Loi et de son règlement.
Le projet est dans une phase initiale et pourrait être sujet à des modifications au cours de sa discussion.
Il convient de rappeler qu’en Bolivie, il existe déjà une loi sur l’étiquetage frontal des emballages, approuvée en 2016 (loi n° 775), mais elle n’a jamais été mise en œuvre car son règlement n’a jamais été publié.