L’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie) sont sur le point de finaliser un accord de libre-échange historique. L’accord, qui vise à éliminer les droits de douane sur 90% de biens échangés entre les deux régions, pourrait être annoncé prochainement, à l’occasion d’échéances importantes comme le sommet du G20 à Rio les 18 et 19 novembre et le sommet du Mercosur à Montevideo du 5 au 7 décembre. En favorisant le commerce sans droits de douane, l’accord vise à approfondir les liens économiques et à stimuler les échanges dans des secteurs allant de l’agriculture aux biens industriels et environnementaux.
L’accord a toutefois suscité un débat considérable, notamment en France, où des inquiétudes ont été soulevées quant à son impact sur les agriculteurs locaux et l’environnement. L’augmentation des importations de viande de bœuf en provenance des pays du Mercosur constitue une menace potentielle pour les éleveurs français, tandis que la déforestation et d’autres risques environnementaux associés à l’expansion de la production agricole ont suscité des critiques. Ces questions ont alimenté des discussions plus larges sur l’équilibre entre la croissance économique, la durabilité et la protection des industries locales.
En tant qu’accord mixte, il nécessite l’approbation unanime du Conseil de l’ Union européenne, l’approbation par le Parlement européen et la ratification par les parlements nationaux des États membres de l’UE. Ce processus en plusieurs étapes souligne la complexité de la finalisation de l’accord. Une fois l’accord finalisé et traduit dans toutes les langues officielles de l’UE, le processus de ratification pourrait s’accélérer, ouvrant des opportunités pour les entreprises tout en soulignant la nécessité de mettre en place des stratégies pour relever les défis environnementaux et concurrentiels.
Abonnez-vous aux dernières actualités réglementaires
Newsletters personnalisées
Informations sectorielles pertinentes
Accédez aux conseils d'experts